Conjuguer sport de haut niveau et études d’ingénieur
Ils sont étudiants à l’ESTACA et sportifs de haut niveau. Oscar Caron et Matthieu Mariès ont choisi de ne pas choisir. Ils conjuguent leur passion pour le sport en équipe de France et études d’ingénieur en automobile.
Oscar Caron, étudiant en 3e année, est cycliste sur piste spécialisé en sprint. Il est au pôle olympique de l’équipe de France depuis la rentrée 2023 et sportif de haut niveau depuis 2019. « C’est une expérience inestimable, que tout le monde n’a pas la chance de vivre. »
Matthieu Mariès, étudiant en 4e année, est gardien de hockey sur gazon. Il a intégré l’équipe de France jeunes de moins de 21 ans et a eu le statut de sportif de haut niveau en 2019, la même année que son intégration à l’ESTACA. Il est depuis avril 2023 dans l’Equipe de France Senior pour la préparation des jeux olympiques. « Pour moi, le sport et les études, c’est un équilibre nécessaire. »
L’ESTACA aménage la formation pour les sportifs de haut niveau
A l’ESTACA, nous accueillons les sportifs de haut niveau et leur permettons de suivre leur formation et leurs entrainements en parallèle. Ils sont épaulés par un référent, interlocuteur privilégié de l’administration, mais également par les responsables de promotion, les professeurs, qui les aident à suivre leur scolarité tout en pratiquant leur sport de façon intensive et à un haut niveau.
« Lors d’une journée portes ouvertes, j’ai rencontré le directeur adjoint de la formation de l’ESTACA qui m’a dit qu’avec le rythme de mes entrainements, ce serait possible de suivre en parallèle les cours à l’Ecole. L’ESTACA a aménagé mes emplois du temps pour que je puisse m’entrainer. Et si je rate beaucoup de cours, j’arrive à tout rattraper tout seul, avec l’aide de mes camarades. Ils prennent les cours pour moi et je peux compter sur eux si j’ai une question. Avec l’accord de l’ESTACA, je peux également reporter mon stage de 4e année et le faire plus tard pour pouvoir rester disponible dans la période de préparation des Jeux Olympiques. » raconte Matthieu Mariès.
« L’ESTACA m’a permis de faire ma 3e année en deux ans car j’ai de nombreux entrainements de cyclisme en journée. En début d’année, j’ai communiqué mon emploi du temps d’école à mon entraineur et il a adapté la planification et mon entrainement pour me permettre d’être au top en formation et aux entrainements. Pour l’année prochaine, cela va se décider avec le responsable de promotion et le référent pour les sportifs de haut niveau. », poursuit Orcar Caron.
Pourquoi choisir une école d’ingénieur à prépa intégrée ?
La prépa intégrée est plus adaptée que la prépa classique pour ceux pour qui n’envisagent pas d’arrêter le sport de haut niveau.
« J’ai d’abord pensé faire une prépa et ensuite intégrer une école d’ingénieurs. Mais quand j’ai décidé d’être sportif de haut niveau, mes plans ont changé. En prépa, je n’aurai pas pu continuer le cyclisme comme je le souhaitais. Une école avec prépa intégrée me permet de concilier études et sport. Et j’ai trouvé l’école parfaite en l’ESTACA puisqu’elle combine tout ce qu’il me fallait : une école post-bac avec la spécialité automobile qui est ma passion, juste à côté du Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines où je m’entraine. C’était difficile de trouver mieux ! » explique Oscar Caron
« Je ne souhaitais pas faire de prépa car je voulais continuer le sport. L’ESTACA, c’est vraiment l’école que je voulais : c’est une des écoles post-bac les plus reconnues. Et elle propose des études d’ingénieurs en automobile, mon secteur de prédilection. Mon père qui est ingénieur dans l’automobile et toutes les personnes que je connais qui ont fait cette école me l’avaient vivement recommandée », Matthieu Mariès.
Et après l’ESTACA ?
Le sport de haut niveau ne dure qu’un temps. Faire une école d’ingénieurs permet de s’assurer un avenir professionnel. Les doubles compétences acquises sont très recherchées par les entreprises : sens de l’organisation, rigueur, ténacité, esprit de compétition, etc.
Matthieu Mariès réfléchit déjà à la suite : « Après l’ESTACA, pourquoi pas aller faire des championnats à l’étranger et travailler de façon aménagée en entreprise. J’aimerais partir en 5e année en double diplôme à Centrale. Ensuite, j’envisage une 6e année dans la finance. Je suis intéressé par la gestion de projet »
Pour Oscar Caron, « ce n’est pas encore tout tracé pour moi. J’aimerais bien continuer le cyclisme donc ça veut dire trouver une entreprise qui me permette de continuer un rythme d’entrainement normal avec des horaires de travail allégés. Quand j’arrêterai ma carrière de cycliste, j’aimerai bien me lancer à mon compte dans l’automobile, dans la restauration de véhicules anciens, dans l’idée de conservation de patrimoine. J’ai la chance de ne pas avoir que le cyclisme : les études et une future carrière d’ingénieur, c’est essentiel pour moi aussi. ».
Un conseil ?
« Je ne pensais pas que ce serait possible d’allier études et sport de haut niveau. Mais avec l’aide de l’Ecole et les aménagements possibles, j’y arrive. Ce n’est pas facile tous les jours mais avec du sérieux, c’est largement faisable ! », Matthieu Mariès.
« Il faut faire du sport, même si ce n’est pas de haut niveau. Il ne faut pas être seulement une tête, mais trouver un équilibre entre le développement du corps et le développement intellectuel. », Oscar Caron.
Palmarès
Matthieu Mariès (hockey sur gazon) : Champion de France en 2016 avec la sélection régionale des moins de 16 ans d’Ile-de-France, 3e à la coupe du Monde U21 en inde en 2021, 5e en coupe d’Europe en 2022.
Oscar Caron (cyclisme) : double champion de France chez les moins de 17 ans, quadruple champion de France chez les moins de 19 ans par équipe et en individuel.