Impression 3D Métal

24 août 2021

Des étudiants de la filière spatiale mènent actuellement un projet de fin d’études ambitieux en partenariat avec des industriels dont ArianeGroup. Robin Piebac et Augustin Coudray, étudiant en 5e année de la filière spatiale racontent comment ils se sont lancés dans le projet Aurora Liquid Engine, qui fait appel à un tout nouveau procédé de fabrication additive métallique, communément appelée impression 3D Métal. Ce procédé est une des innovations les plus importantes de ce début de siècle dans le secteur spatial.

Membre de l’association ESO (ESTACA Space Odyssey) Robin et Augustin sont passionnés de spatial et ont décidé en mai 2018 de se lancer avec 7 autres étudiants dans un projet de fabrication d’une des pièces principales d’un lanceur spatial, un moteur-fusée, avec un procédé de fabrication innovant : l’impression 3D métallique. Leur projet Aurora Liquid Engine a pour objectif d’effectuer toutes les étapes de développement d’un moteur à ergols liquides et de son banc d’essais, des études préliminaires et dimensionnements à la fabrication d’un banc et des pièces du moteur. « C’est une expérience unique qui nous permet d’approfondir nos compétences pratiques et expérimentales en abordant des domaines variés de l’ingénierie : mécanique des fluides et CFD, CAO, optimisation aux efforts, ou encore la thermique des gaz et étude des matériaux. Sur le plan expérimental, le projet nous donne l\’opportunité d\’effectuer des tests à petite échelle sur des solutions nouvelles liées à la propulsion spatiale liquide (chambre et tuyère imprimées 3D en métal, type d’injection particulière, optimisation de forme de canal de refroidissement…). L’aboutissement du projet sera sous la forme d’un test sur banc d’essais intégrant l’acquisition et l’analyse des données de performances du moteur » explique Robin.

Ce projet Aurora Liquid Engine, mené dans le cadre académique, est encadré par un enseignant chercheur de l’ESTACA et un ingénieur d’ArianeGroup. Porté par l’association ESO, il est soutenu par plusieurs partenaires industriels très intéressés par les résultats obtenus par les étudiants, notamment : ArianeGroup, Air Liquide et ADDUP, un des leaders européens dans la fabrication additive métallique, communément appelée impression 3D Métal. « Grâce à l’impression 3D, nous pouvons créer des pièces très spécifiques. C’est un procédé très innovant et prometteur pour l’industrie spatiale », précise Augustin Coudray qui travaille dans l’équipe Banc d’essai. « Nous espérons que ce projet et le travail fourni sera poursuivi et initiera un filière propulsion spatial au sein de l’association ESO. », conclut Robin.

Si ce projet vous intéresse, rendez-vous sur aurora-engine.fr.

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