Parcours à l’international : du séjour universitaire au VIE
Katell Saes-Louarn, diplômée 2019, a profité de ses études pour s’ouvrir sur le monde en partant en Chine puis au Canada. Une fois son diplôme en poche, après une première expérience en France, elle a fait le choix de repartir à l’étranger dans le cadre du Volontariat International en entreprise (VIE) : elle est actuellement ingénieur projet à Riga en Lettonie et travaille sur la future ligne de train à grande vitesse pour les pays baltes. Katell revient sur ses expériences à l’international et donne quelques conseils à ceux qui sont tentés par l’aventure.
De Pékin à Québec pendant mon cursus à l’ESTACA
J’ai intégré l’ESTACA via le programme SPID’ESTACA (rentrée décalée), après une expérience en licence « prépa grandes écoles » à Orsay. Je voulais au départ travailler dans l’aéronautique et en découvrant toutes les autres filières proposées à l’ESTACA, j’ai finalement décidé de suivre la filière ferroviaire. Mes expériences à l’international ont été multiples : dès la 3e année, j’ai pu découvrir l’Asie, en passant un mois à Pékin pour un summer program. L’année suivante, j’ai fait mon 2e semestre à Québec (Canada) à l’université Laval. J’ai donc profité de toutes les opportunités qui m’étaient offertes pendant mon cursus pour partir expérimenter de nouvelles cultures et d’autres points de vue. En 5e année, j’ai suivi un double-diplôme à Dauphine en master MPPBS (Management des processus de production de biens et services), en alternance chez Air France cargo. Dès ma sortie d’école, j’ai été embauchée en CDI chez MBDA où je me suis très bien intégrée !
Et aujourd’hui en VIE à Riga
Je ne me suis pas arrêtée à mes expériences internationales Estaciennes, puisque j’ai ensuite décidé de repartir pour un VIE (Volontariat International en entreprise). Et je suis revenue dans le ferroviaire chez Egis Rail, en tant qu’ingénieure projet pour la Ligne Grande Vitesse Baltica, ligne pour les pays baltes. Egis a remporté le marché pour le tronçon Vangaži – Salaspils – Misa, en passant par Riga.
Mon départ au printemps dernier été reporté à cause du COVID. J’ai donc commencé en télétravail en France, et je suis partie cet été quand il n’y avait plus de restrictions en Lettonie. Nous sommes actuellement à nouveau en confinement, mais j’ai eu le temps de rencontrer des gens à Riga et de m’intégrer au sein d’Egis. De nouveaux jeunes diplômés en VIE arrivent encore actuellement, entre pays européens cela ne pose pas de difficulté, nous sommes suivis et encadrés de près par Business France.
Quelques conseils à ceux qui souhaitent partir à l’international…
Je suis très reconnaissante des expériences acquises lors de mon cursus à l’ESTACA. Cela m’a ouvert l’esprit et m’a donné envie de continuer à me challenger ! La formation m’a donné des bases solides et le réseau alumni m’a aidé à décrocher ce VIE.
Mes conseils à ceux qui veulent partir : être curieux, ouverts d’esprit et acquérir de l’autonomie pendant ses études. Il faut savoir sortir de sa zone de confort et être capable de s’adapter. En VIE on part seul, il faut quand même avoir en tête qu’il y a un temps d’intégration. Certains pays sont très prisés pour les VIE et la concurrence est forte : il faut donc aussi savoir mettre en avant ce qui nous démarque des autres dans notre CV et s’appuyer sur son réseau !