Se préparer à travailler dans un contexte multiculturel
La Journée Langues et Cultures sur le campus Paris-Saclay en avril a été l’occasion de mettre en lumière les langues vivantes à l’ESTACA et comment elles prennent vie dans les cours : création de vidéos, exposés, ateliers, cours scientifiques en anglais…
Au-delà de la maîtrise d’une langue, tant à l’oral qu’à l’écrit, l’enjeu pour les étudiants est de s’approprier les outils qui leur permettront d’évoluer aisément dans leur milieu professionnel désormais multiculturel. Les enseignements ancrent donc leurs cours dans les thèmes de la formation ingénieur ESTACA et dans l’actualité. Les étudiants en petits groupes deviennent acteurs et les enseignants, des facilitateurs. Pour rappel les étudiants apprennent à l’ESTACA l’anglais, et une seconde langue au choix parmi : allemand, chinois et espagnol (qui peuvent être choisies à un niveau débutant si besoin).
L’anglais : approfondir un outil de communication globale
A l’arrivée à l’ESTACA des tests sont réalisés pour évaluer le niveau de chacun et constituer des groupes de niveaux pour permettre à chacun de progresser efficacement. L’objectif en anglais est bien sûr de préparer le passage du TOIEC, indispensable pour l’obtention du diplôme. Mais la majorité du temps est consacrée au développement des compétences et connaissances pour évoluer dans son milieu professionnel en anglais. Les premières années sont consacrées à l’intégration du vocabulaire autour du transport de manière dynamique à l’oral comme à l’écrit. Par exemple, autour du développement durable en imaginant le transport du futur adapté à un monde dystopique ou un peu plus tard, en lançant une initiative verte et en challengeant celle des autres.
Au niveau du cycle ingénieur, les liens se tissent d’abord entre les cours d’anglais et de sciences humaines. Par exemple en management : récolte d’informations, exposé en format TED talk, jeux de rôles et finalement une session en séminaire professionnel pour évaluer la prise en main du sujet par chacun. En dernière année, plusieurs spécialisations scientifiques sont proposées 100% en anglais.
L’allemand, le chinois et l’espagnol : s’ouvrir sur un monde interculturel
La deuxième langue vivante est un atout supplémentaire pour développer une carrière internationale et s’ouvrir sur des cultures différentes. Certains pays comme l’Allemagne recrutent beaucoup d’ingénieurs français, la maitrise de la langue du pays est importante. La pratique de l’oral et la maîtrise de l’écrit ont une place équivalente dans les enseignements de seconde langue à l’ESTACA, tout comme la connaissance de l’environnement culturel par l’immersion. Des thématiques semestrielles sont fixées par les enseignants de langue, en cohérence avec les cours d’ingénierie. Les attendus sont bien sur adaptés aux groupes de niveau. Pour rappel, la seconde langue est obligatoire dans la formation ESTACA.
En espagnol, les étudiants vont par exemple travailler leurs conjugaisons à travers des carnets de voyage ou encore le vocabulaire des transports avec la création d’une fiche technique d’un avion. En cycle ingénieur ils s’entrainent à la réalisation d’un CV vidéo.
En chinois, l’immersion est omniprésente pour appréhender au mieux la cuture : visites, échanges avec les étudiants et alumni qui sont partis en Chine, découvertes culinaires, connaissances du contexte du transport dans le pays… Des bourses spécifiques permettent aussi à des étudiants de partir un été dans une université chinoise partenaire.
En allemand, les étudiants sont particulièrement acteurs de leurs cours. Par exemple, en début de cours, ils ont 30 min pour chacun à leur tour, présenter une notion de grammaire ou animer un débat, auprès de la classe. L’enseignant est là pour aider à la préparation et faciliter le déroulement le jour J. La 2e partie du cours touche à la gestion de projet avec par exemple la création d’une vidéo reportage.
L’objectif global des cours de seconde langue est de devenir performant dans un contexte professionnel interculturel en sachant s’adapter et interagir au mieux avec un interlocuteur d’une culture différente.